La période de détention suivant une mise en état d’arrestation est la période la plus stressante pour un individu sans antécédent judiciaire. Même lorsque la police et le procureur ne consentent pas à la libération sous caution, il faut garder espoir, car une procédure de remise en liberté est prévue à l’article 515 du Code criminel.
Suite à une enquête, des individus avaient été accusés à Joliette de production d’une grande quantité de stupéfiants (art. 7 (1) (2) a) Loi réglementant certaines drogues et autres substances) et possession de substance en vue d’en faire le trafic (article 5 (2)(3) a) Loi réglementant certaines drogues et autres substances) . L’un d’eux a retenu les services de Me Christos Karteris, avocat en droit criminel.
Me Karteris a demandé que le client soit remis en liberté pendant les procédures, demande à laquelle s’objectait le procureur de la poursuite. L’audition de cette demande s’est étalée sur plusieurs jours. Finalement, le juge a accepté que le client soit libéré pendant les procédures à condition qu’il respecte une série de conditions.
Tous les clients de Me Karteris ne sont pas libérés. Voir notice.
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