Le bris de condition est définie à l’article 145 (3) du Code criminel, il s’agit essentiellement d’avoir fait défaut de respecter, sans excuse légitime, une condition figurant dans une promesse de comparaître remise par un policier ou dans un engagement contracté devant le juge lors de la remise en liberté.
Les conditions pouvant être violés sont multiples: il peut s’agir d’une interdiction de communiquer avec quelqu’un, de se trouver à un endroit, d’une obligation de respecter un couvre-feu, de ne pas posséder d’arme, de ne pas boire d’alcool, etc.
Le poursuivant doit non seulement prouver que l’accusé n’a pas respecté la condition, mais qu’il l’a fait en toute connaissance de cause, ou à tout le moins en étant insouciant du respect de sa condition lorsque l’accusé sait qu’il se met dans une situation illégale.
Le bris de condition (ou “bris d’engagement”) ne doit pas être confondu avec le bris de probation. Le bris de probation concerne les conditions émises dans le cadre d’une sentence.